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Photo du rédacteursophrorelax94

Je profite de l'été pour réveiller mon enfant intérieur


Votre enfant intérieur est-il prêt à faire de sa vie une chasse au trésor sophrologique ?


Participer à une chasse au trésor c’est prendre conscience qu’il y a, cachés quelque part, de belles choses à découvrir et une aventure à vivre.


L’annonce de cette quête ludique n’éveille-t-elle pas en vous le joyeux souvenir de l’enfant qui sautillait d’impatience à l’idée d’entamer sa course éperdue ?


Chercher dans notre quotidien ces trésors voilés, c’est retrouver la curiosité, la vivacité, la spontanéité, l’imagination, la créativité de cet enfant oublié que nous avons été. C’est déployer de larges antennes prêtes à faire vibrer nos sens et à chatouiller nos existences assoupies.


Profitons des vacances pour nous entraîner à voir notre vie telle qu’elle est.


Exploitons ce répit estival pour changer le regard stigmatisé que nous portons sur elle. Notre quotidien a beau s’articuler autour de rites et de rythmes immuables et répétitifs, il n’est pas pour autant sans fin. Il ne tient qu’à nous de changer le paradigme de nos existences, de modifier la perception que nous avons de notre monde environnant. Nos journées et les événements qui les composent s’enchaînent mais se ressemblent-elles vraiment ? Ne serait-ce pas plutôt notre manière de voir les choses qui reste inaltérable ?


Laissons notre enfant intérieur courir, sauter, danser à la conquête de sa vie et lançons-nous sur les pistes d’une enthousiaste chasse au trésor quotidienne.


Devenons l’enfant guidé par ce qui l’inspire, le passionne, l’attire. Aidons-le à endosser le plaisant costume d’explorateur de labyrinthes et de chemins cachés dont la présence à soi peut révéler l’accès. Favorisons cette aventure intérieure afin que dans un regard sans fard il découvre la voie savoureuse de l’harmonie.


Qu’il butine de fleur en fleur comme une abeille sondant le meilleur des pollens. Qu’il trouve des pépites de joies précieuses, uniques et authentiques qui illumineront et éblouiront sa vie si tant est qu’il sache les dénicher.


Poussons-le vers des charades de petits riens qui deviennent sensations et qui le mènent sur la voie royale de bonheurs infimes en sans fin, terreau d’un existentialisme positif.


Profond sentiment sur l’inspiration, de bonheur vital sur l’expiration.


Sourions à l’inconnu, créons des passerelles, des radeaux pour franchir l’autre rive et s’offrir de nouvelles perspectives où tout est à découvrir et à conquérir.


Les choses ne deviennent pas positives, seule la posture le devient, à travers notre façon de les voir, de les appréhender et de les vivre à force d’entraînement sophrologique.


Nous découvrirons que notre quotidien sera le même mais que sur la piste des trésors simples et lumineux qui crépitent, le vécu de notre vécu sera tout autre.


Nous deviendrons la petite fille ou le petit garçon enjoué qui rit de bon cœur d’un petit rien. Entendons ce rire authentique, prolongement sonore d’un regard rieur et malicieux, là, maintenant, tout de suite.


Profond sentiment sur l’inspiration, de bonheur vital sur l’expiration.


Il ne s’agit pas d’imaginer le bonheur ni de tenter de le créer mais juste de le voir, de le vivre, de le ressentir, de considérer sa présence, de le palper et d’en prendre pleinement conscience. Imaginons notre quotidien sous cet angle.


Comment bâtir et organiser sa chasse au trésor afin que son quotidien, soit, dès la rentrée, un jeu d’enfant ?


Commencerez-vous votre chasse au trésor grâce aux capteurs sensibles de votre langue ? Dans le contact du noyau dure d’une olive ? Dans la saveur croquante d’une pomme ? Dans la douceur d’une fraise des bois ou d’une framboise tiédie au soleil ? Ces jouissances organoleptiques vous apporteront-elles un supplément de vie, une once additionnelle de rires et de plaisirs ?


Vous pourriez aussi mesurer pleinement l’assise exceptionnelle de votre fauteuil de bureau ? À moins que vous ne préfériez les qualités bien masquées d’un collègue grincheux ou la beauté intérieure des usagers d’un métropolitain ?


Sur cet échiquier-là, les combinaisons ne manquent pas et apportent une toute autre dimension à l’instant présent et au vécu que l’on en a.


Alors adoptons la posture de l’enfant voyageur prêt à vivre et à découvrir.


Et un extrait du Petit Prince de St-Exupéry qui, si vous ne l'avez déjà lu, est à découvrir :


Ce qui est important, ça ne se voit pas… - Bien sûr… – C’est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries. - Bien sûr… - Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C’est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C’est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder… Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau…


Il rit encore.


– Ah ! petit bonhomme, petit bonhomme j’aime entendre ce rire ! - Justement ce sera mon cadeau… ce sera comme pour l’eau… - Que veux-tu dire ? - Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres qui sont savants elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l’or. Mais toutes ces étoiles-là elles se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a… - Que veux-tu dire ? - Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !


Et il rit encore.


– Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m’avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir… Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras : « Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire ! » Et ils te croiront fou. Je t’aurai joué un bien vilain tour… »


Article tiré de l'école de sophrologie Essa, Ane Almquist


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