Article tiré de la revue "sophrologie" par Milena Merlino
Notre attention est aujourd'hui happée à tout moment par une multitude de sollicitations émanant de notre environnement. Car même si nous résistons à l'hyper-connectivité liée aux outils numériques, il est difficile de se soustraire à la publicité qui s'étale sur les murs de nos villes, aux derniers tubes qui résonnent dans les haut-pareurs de nos magasins...
Nous sommes soumis à une déferlante de stimuli qui nous attirent constamment à l'extérieur de nous. Mais dans cette ouverture sur le monde qui nous entoure, quelle place réservons-nous à notre intériorité ? Quelle est l'attention que nous nous accordons à nous-mêmes ? Combien de temps prenons-nous par jour pour observer nos ressentis émotionnels ou physiques ? Et si la sophrologie pouvait nous y aider, nous offrant une opportunité de cultiver l'art de la bienveillance envers nous-mêmes ?
Et si l'observation intérieure était justement une réponse pertinente et salvatrice face au mal-être ambiant ?
Loin d'être vain, ce regard porté sur nous-mêmes est en effet riche d'informations et porteur d'une meilleure connaissance de soi. Il traduit ce qui nous convient et ce qui nous fait mal, il nous éclaire sur ce dont notre corps et notre esprit ont besoin. Il et le véhicule de nos prises de conscience et par conséquent le fondateur de nos valeurs essentielles. Il est profondément apaisant et bienveillant.
Ce que nous offre la sophrologie
C'est ce regard tourné vers l'intérieur que nous apprend à développer la sophrologie. Cette discipline regorge en effet de techniques permettant de travailler la concentration et l'aptitude à observer nos propres ressentis en toute bienveillance.
A l'instar des alternatives mises en place pour contrer les effets néfastes de a mondialisation, ne devrions-nous pas cultiver la "relocalisation" en nous-mêmes et développer cette faculté à ramener notre attention avec bienveillance vers notre intériorité ? Non pas dans une attitude égotique mais plutôt dans le souci de prendre soin de nous en tant qu'êtres humains confrontés à la souffrance, au même titre que tous nos semblables.
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