top of page
Photo du rédacteursophrorelax94

Se libérer de la colère



La colère fait partie des émotions primaires. Elle sert à signifier notre mécontentement ou un désaccord sur un sujet, à imposer une idée, à revendiquer ou obtenir un droit. Elle nous donne l'occasion de réagir, de défendre notre territoire, de nous affirmer, de nous faire respecter. Elle révèle la plupart du temps un désir non comblé ou un besoin en souffrance.


La colère peut gronder, monter brutalement, devenir noire, violente.


Une colère bloquée, refoulée provoque une baisse d'énergie vitale susceptible de se traduire entre autres par une fatigue intense, une diminution des défenses immunitaires ou des douleurs somatiques.


Certains la projettent contre l'autre. Ils se soulagent momentanément de leurs tensions en s'attaquant à une personne ou un objet. C'est un exutoire.


Si elle est vécue sur un mode de violence, la colère prend parfois une ampleur excessive au point de devenir destructrice. L'acte violent constitue un choix erroné pour atteindre la satisfaction d'un besoin. S'il est dirigé sur la mauvaise cible, il porte atteinte à l'intégrité.


Le bon usage de la colère


Sur le plan physiologique, la colère produit une mobilisation globale de l'organisme. Plusieurs réactions physiologiques sont déclenchées. La mobilisation nous prépare à l'attaque, en nous incitant à conquérir ce qui nous apportera la satisfaction désirée. La colère fournit de l'énergie pour vaincre l'obstacle qui se dresse devant nous.


Elle est nécessaire à notre équilibre. Il est donc essentiel de savoir la manifester dans le respect de soi et de l'autre. Il serait vain d'essayer de la bannir... Il nous appartient au contraire de la réhabiliter en apprenant à la vivre d'une manière constructive.


Exprimer sa colère, ce n'est pas la diriger sur l'autre, c'est l'exposer à la personne qui a déclenché votre contrariété au moment où elle survient, et non après coup pour éviter de l'enfermer, de la ruminer ou la projeter de manière violente.


  1. Nommer, accueillir. La première étape est d'admettre d'être en colère, la reconnaître, l'accueillir, la ressentir, l'accepter.

  2. Libérer la colère avec la respiration par exemple ; ou en imaginant une cible avec la colère au centre. Inspirer en fermant le poing et en tirant le coude vers l'arrière, expirer en tendant le bras en direction de la cible. Puis respirer par le ventre, lentement ; en pratiquant un exercice de tensions / détente : inspirer en contractant un muscle et expirer en relâchant.

  3. L'exprimer avec action - ressenti. exemple : Quand j'ai réalisé que tu avais oublié mon anniversaire (action), j'en ai éprouvé une grande tristesse (ressenti).

  4. Ecouter l'autre dans une relation d'être à être, sans agressivité, en essayant de le comprendre, de l'écouter et de se mettre en empathie avec lui.

Tiré d'un article de sophrologie, pratiques et perspectives (Michèle Freud)


39 vues0 commentaire

Comments


bottom of page